Le traumatisme psychique
- Laurence Beauchesne
- 26 mai
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 27 mai
On considère qu’il y a traumatisme lorsqu’un évènement très intense vient entrer en effraction dans la vie de la personne la laissant dans la peur, la sidération et qui va générer des conséquences dans sa vie.
En effet, lorsqu’une situation trop difficile survient et ce, quelque soit l’âge, le cerveau n’est pas en mesure de retraiter cet évènement. Celui-ci va donc rester bloqué dans la mémoire émotionnelle. Mais la personne, pour continuer à avancer dans sa vie, va le mettre de côté et l’enfouir. Il va donc s’ancrer profondément.
On dit alors que l’évènement n’est pas digéré.
Plus tard, celui-ci va se manifester bruyamment parfois et peut atteindre la santé mentale, mais aussi physique : dépression, angoisses récurrentes, phobies etc…
Il en va de même pour les traumatismes de la petite enfance dont on ne se souvient pas, mais qui vont avoir des répercussions car elles sont profondément engrammées.

Les abus sexuels, quant à eux représentent des traumatismes qui ne peuvent se résorber tout seuls.
En effet, tout est inscrit dans notre mémoire, rien n’est jamais oublié (même si nous Ne souvenons pas de tout).
Parfois en dehors du cas du traumatisme précoce, la personne ressent une sorte d’amnésie de l’évènement ou en perçoit quelques bribes. Ce phénomène de Black Out est salutaire car il permet à l’individu de continuer de vivre. Cependant, l’impact est toujours là..
L’état de stress-post traumatique est l’état dans lequel se trouve une personne après avoir vécu un évènement traumatisant. Il peut se manifester longtemps après l’épisode.
Sans lister toutes les manifestations, nous pouvons dire que la personne vit dans un état d’hyper vigilance, a des peurs qui lui étaient inconnues auparavant, peut développer des problèmes physiques, comme l’eczéma ou d’autres symptômes, fuit toutes les situations ou rappel mnésique de l’évènement, son humeur a changé etc…
Les traumatismes engendrés par les abus sexuels laissent sur l’enfant et l’adulte une grande dégradation de l’image de soi, physique, émotionnelle.
En conclusion, il ne sert à rien de mettre de côté les chocs traumatiques, en se disant que le temps fera son oeuvre. Ceux-ci, lors d’un déclencheur, vont resurgir parfois violemment et peuvent avoir des conséquences importantes.
L’E.M.D.R. reste la seule thérapie qui permet de résorber le trauma.
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